Pas de hijab pour les esclaves

Hadith du jour

Commentaire :

Le hadith du jour corrobore l'idée que le hijab est bien un marqueur social pour distinguer les femmes esclaves des femmes libres.

Dans les exégèses des versets coraniques utilisés pour justifier le hijab, nous avons vu que'Omar Ibn al-khattab était à la fois, attaché à voiler les femmes (libres) au point de molester l'épouse de Muhammad lorsqu'elle sortait faire ses besoins, mais également attaché à interdire ce voile aux esclaves.

Les imams d'aujourd'hui font face aux interrogations de certains musulmans, qui découvrent que les esclaves n'avaient pas à se voiler. Ils justifient cela avec une pirouette disant que cette "dérogation" est un acte de clémence de Dieu, envers les domestiques et esclaves, car servir à longueur de journée avec le hijab, serait trop pénible pour elles.

Ces gens essayent de nous faire croire que Dieu serait suffisamment clément à l'égard des esclaves pour qu'elles ne portent pas le hijab, dans l'hypothèse où le hijab serait un commandement divin, mais pas assez clément pour les libérer de l'esclavage.  Selon cette même idéologie, Dieu serait soucieux du bien être des esclaves au "travail", mais pas soucieux du troussage qu'elles subissent. Bien au contraire, il l'aurait cautionné comme le montre le hadith rapporté par an-Nasai où il enjoint le Prophète de continuer à avoir des rapports sexuels avec son esclave.
Dans le hadith rapporté par l'imam Malik, nous avons le même Omar Ibn al-Khattab, qui enjoint un musulman à continuer à trousser son esclave, et de frapper sa femme qui essayait de l'en empêcher...

Évidemment cette histoire de clémence divine à l'égard des esclaves n'est qu'une pirouette pour espérer entretenir le mythe du hijab comme commandement divin symbole de piété. Tout esprit sain se rend bien compte que Dieu est innocent de ces aberrations, inventées par les théologiens sunnites à l'image des moeurs  de l'époque Abbasside.